L’arrêt cardiaque se définit par l’absence de toute activité mécanique et efficace du cœur entraînant l’arrêt total de la circulation sanguine dans tout le corps.
Le cœur, organe vital agissant comme une pompe, est essentiel pour maintenir une circulation sanguine fluide et continue. Cette circulation sanguine est indispensable dans le corps humain pour transporter l’oxygène et les nutriments nécessaires à la vie.
Les arrêts cardiaques se présentent sous plusieurs formes. Certains ont un rythme cardiaque pouvant être traité par choc électrique externe, d’autres non. Malgré ces différences, la prise en charge immédiate par les premiers témoins reste identique. La distinction entre les différents types d’arrêts cardiaques peut uniquement être réalisée à l’aide d’un défibrillateur automatique externe ou par des moniteurs multiparamétriques utilisés par des équipes médicales spécialisées Nous explorerons ces détails plus en profondeur ultérieurement.
Une personne en arrêt cardiaque est totalement inconsciente et ne montre aucune réaction aux stimulations, y compris à la douleur. Elle ne respire pas et peut parfois présenter des « Gasps », qui sont des tentatives de respiration agonique. Ces « Gasps » se caractérisent par des mouvements respiratoires lents et inefficaces.
Nous l’avons vu précédemment, l’arrêt cardiaque est, malheureusement l’étape finale de la pathologie cardiaque. Il nécessite une réanimation cardiopulmonaire immédiate et une prise en charge spécialisée
extrêmement rapide pour augmenter les chances de survie.
Le terme « crise cardiaque » correspond lui au terme anglo-saxon « heart attack ». Ce terme fait référence à l’infarctus du myocarde.
Le myocarde, ou muscle cardiaque, est essentiel au fonctionnement du cœur. Grâce à ses contractions et relâchements réguliers, il permet l’éjection et l’aspiration du sang. Le cœur et, spécifiquement, le myocarde sont irrigués et nourris par trois artères nourricières, les artères coronaires.
Lors d’un infarctus du myocarde, une ou plusieurs de ces artères peuvent se boucher subitement empêchant ainsi l’apport nécessaire en oxygène et nutriments au muscle cardiaque. Si elle n’est pas pris rapidement en charge, cette pathologie peut endommager définitivement le myocarde. Dans les cas les plus graves, un infarctus du myocarde massif peut entraîner un arrêt cardiaque, résultant d’une atteinte sévère du muscle cardiaque.
Les signes avant-coureurs d’un arrêt cardiaque varient principalement en fonction de la cause sous-jacente de cet arrêt cardiaque.
Dans le cas d’un infarctus du myocarde, les patient.e.s se plaignent souvent d’une douleur intense dans la poitrine. Cette douleur est fréquemment décrite comme une sensation de pression, comme si la poitrine était compressée dans un étau.
Les pathologies pulmonaires graves telles que l’embolie pulmonaire, les crises d’asthme sévères ou les infections pulmonaires importantes, peuvent conduire in fine à un arrêt cardiaque. Le symptôme principal en est généralement une grande difficulté à respirer, accompagnée souvent d’une incapacité à parler normalement.
En cas de trouble du rythme cardiaque, que les patients soient porteurs d’une cardiopathie connue ou non, il est possible de ressentir des palpitations ou de présenter des pertes de connaissance inexpliquées.
Ces symptômes nécessitent possiblement des examens approfondis en cardiologie pour rechercher d’éventuelles pathologies cardiaques sous-jacentes.
Bien entendu, toutes les pathologies ne conduisent pas à un arrêt cardiaque. En cas de doute, il ne faut jamais hésiter à appeler les secours et à expliquer sa symptomatologie au médecin régulateur du centre 15.
Il a été mis en évidence plusieurs facteurs de risques cardio-vasculaires. Parmi ces facteurs, le stress, le tabagisme, le diabète, le surpoids, ainsi qu’une alimentation riche en graisses, en sel et en sucre, l’absence d’activité physique régulière et l’hypertension artérielle contribuent également à augmenter le risque de développer des maladies cardio-vasculaires..
Les antécédents familiaux cardiovasculaires comme l’infarctus du myocarde et l’accident vasculaire cérébral (AVC) sont des facteurs de risque très importants. Il est à noter que notre mode de vie occidental, souvent caractérisé par une sédentarité accrue et des habitudes alimentaires moins saines, favorise l’accumulation de ces facteurs de risque.
La présence d’une maladie cardiaque connue ou non, constitue un facteur de risque important pour l’arrêt cardiaque. On peut citer une arythmie cardiaque ou une insuffisance cardiaque chronique qui se caractérise par une incapacité partielle du cœur à pomper le sang efficacement.
Un homme ou une femme en arrêt cardiaque présentent les même symptômes : une absence de signe de vie. La personne est inconsciente et ne respire plus.
En revanche, il est à noter que les signes de l’infarctus peuvent être différents statistiquement entre les hommes et les femmes. Mais la gravité est la même et la prise en charge doit être aussi rapide et aussi efficace.
C’est sans aucun doute la partie la plus importante de cet article.
On rappelle que, sans prise en charge adéquate, le cerveau présente des dommages irréversibles en seulement 3 minutes. Ces dommages peuvent empêcher la survie du patient à terme.
La reconnaissance précoce d’un arrêt cardiaque est la pierre angulaire de toute la chaîne de secours. Elle permet le déclenchement des secours et sa prise en charge immédiate.
Les formations aux premiers secours sont de plus en plus fréquentes et variées, impliquant divers acteurs du domaine de l’urgence. Il est essentiel que le plus grand nombre de personnes possible y participe.
Les 3 axes principaux sont la reconnaissance de l’arrêt cardiaque, le déclenchement des secours, la réalisation d’un massage cardiaque et d’une défibrillation précoce si un défibrillateur est disponible. Si vous n’êtes pas encore formé, considérez cette opportunité non seulement pour vous-même mais aussi pour vos proches.
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